Du haut de mes 26 printemps, j’ai toujours aimé prendre des photos. Je suis le genre d’amie pénible qui veut tout immortaliser, qui ressent le besoin extrême de figer les bons moments vécus. Et, devinez quoi : les personnes qui râlaient de ça il y a quelques années, sont ravies de revoir ces images aujourd’hui.
Au début, ce n’étaient que de simples clichés, puis j’ai voulu m’améliorer encore et encore, jusqu’à en devenir perfectionniste aujourd’hui. Choisir le meilleur angle pour un rendu original et esthétique, délivrer différentes émotions sur une image figée, etc… c’est ce que je recherche, c’est ce qui m’anime.
Faire de la photographie mon métier est une envie depuis l’adolescence, mais on ne peut pas dire que cette idée ait été soutenue par mon entourage quand j’étais plus jeune. Vous la voyez venir la fameuse phrase : « c’est une passion, pas un métier » ? C’est exactement ce qu’on m’a répété, encore et encore.
Et j’ai failli y croire. J’ai donc pris une voie totalement différente. Deux, même !
J’ai été aide-soignante puis assistante comptable.
Entre temps je me suis mariée au plus merveilleux homme qui soit (de mon point de vue très objectif en tout cas), et depuis maintenant plus de deux ans, mon mari vit de sa passion. Je prends plaisir à le voir épanoui professionnellement, et malgré les hauts et les bas, il ne lâche jamais.
J’ai envié sa situation, il se consacre corps et âme à ce qu’il aime faire. Je n’arrêtais pas de me dire : « je veux vivre ça aussi ».
C’est au début de l’année 2024 que cette pensée s’est transformée en : « pourquoi pas moi ? ».
La suite vous la connaissez : je suis devenue photographe professionnelle et j’en suis comblée.